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Coups de coeur livres adultes

 

Résumés des ouvrages : note de l'éditeur ou notice bibliographique de la BNF.

Appréciations et commentaires (entre guillemets) : par l'équipe de la médiathèque de Senonches.

 

Pour plus d'informations sur les auteurs, cliquez sur leur nom (lien vers Wikipedia).

Nos âmes la nuit

Roman (adultes).
éd. Robert Laffont (1er septembre 2016); 180 pages; 13,6 x 21,6 cm.


Dans la petite ville de Holt, Colorado, dans une Amérique profonde et isolée, Addie, une septuagénaire, veuve depuis des décennies, fait une étrange proposition à son voisin, Louis, également veuf : voudrait-il bien passer de temps à autre la nuit avec elle, simplement pour parler, pour se tenir compagnie ? La solitude est parfois si dure... Bravant les cancans, Louis se rend donc régulièrement chez Addie. Ainsi commence une très belle histoire d'amour, lente et paisible, faite de confidences chuchotées dans la nuit, de mots de réconfort et d'encouragement. Une nouvelle jeunesse apaisée, toute teintée du bonheur de vieillir ensemble.
Mais voilà, les choses ne vont pas se passer si simplement, les cancans vont bon train, et les familles s'en mêlent... Que va-t-il advenir de cette bulle de douceur si précieuse qu'Addie et Louis avaient réussi à construire ?

 

"Difficile de ne pas avoir la gorge qui se serre à la lecture de ce roman si empreint de sensibilité et de délicatesse. La rencontre de ces deux êtres que la vie n’a pas épargnés, dont les illusions et les rêves ont été bien écornés, mais qui gardent en eux le grain de folie et la passion de vivre de leur enfance.
Vieux, leur vie faite, et par là débarrassés de la tyrannie de l’apparence et du « qu’en dira-t-on ? », ils accèdent à la forme la plus pure, la plus belle de la relation humaine, celle que d’autres cherchent toute leur vie sans la trouver. Celle où l’on découvre l’autre et où l’on se découvre à l’autre sans artifices, sans tabous, sans faux-semblants.

La rencontre de deux âmes, la nuit."

 

Mis en ligne le 11 juillet 2017 (F.R.).

Ce qu’il faut de terre à l’homme

Bande dessinée (adultes).
éd. Dargaud (22 janvier 2016) ; 144 pages ; 27 x 20 cm.


Sur son lopin de terre de Sibérie, le paysan Pacôme vit avec sa femme et son fils. Il n'est pas riche mais il subvient aux besoins de sa famille. Cependant, Pacôme se sent à l'étroit. « Si seulement j'avais plus de terres, soupire-t-il en regardant par-delà la clôture, je pourrais être tout à fait heureux. » Un appétit, tant pour les terres que pour ce qu'elles rapportent, qui va aller grandissant...

D'après une nouvelle de Léon Tolstoï.

 

"Une bande dessinée qui se lit d’une traite, le souffle coupé… jusqu’à la chute, qui nous laisse sonnés, entre rire et larmes."

 

Mis en ligne le 13 juin 2017 (F.R.).

Les Vieux fourneaux

Lupano, Cauuet

Bande dessinée (adultes).

éd. Dargaud (11 avril 2014 pour le volume 1) ; 3 x 56 pages (3 volumes) ; 22,5 x 29,8 cm.

 

Pierrot, Mimile et Antoine, trois septuagénaires, amis d'enfance, ont bien compris que vieillir est le seul moyen connu de ne pas mourir. Quitte à traîner encore un peu ici-bas, ils sont bien déterminés à le faire avec style : un œil tourné vers un passé qui fout le camp, l'autre qui scrute un avenir de plus en plus incertain, un pied dans la tombe et la main sur le cœur. Une comédie sociale aux parfums de lutte des classes et de choc des générations, qui commence sur les chapeaux de roues par un road-movie vers la Toscane, au cours duquel Antoine va tenter de montrer qu'il n'y a pas d'âge pour commettre un crime passionnel.

 

"De la critique sociale, des dialogues truculents à la Audiard, des personnages hauts en couleurs, des «vieux» pleins de fraîcheur qui n’ont rien à envier aux jeunes en ce qui concerne l’appétit de vivre et le désir de rendre le monde meilleur… Et, au-delà du rire qui fuse presque à toutes les pages, l’intrigue est captivante et l’amitié de ces trois « papys flingueurs » extrêmement émouvante."


Mis en ligne le 3 janvier 2017 (F.R.).

La Délicatesse

Roman.
éd. Folio (27 mai 2014) ; 224 pages ; 11 x 17,7 cm.


Il passait par là, elle l’avait embrassé sans réfléchir.
Maintenant, elle se demande si elle a bien fait.
C’est l’histoire d’une femme qui va être surprise par un homme.
Réellement surprise.

 

"Un conte de fées d’aujourd’hui, moins naïf qu’il n’y paraît. Rares sont les romans qui portent si bien leur nom : c’est un livre où s’épanouit la délicatesse ; celle des personnages, celle des mots, celle des gestes. Plein de drôlerie et de finesse."

 

Mis en ligne le 6 juin 2016 (F.R.).

Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Roman.
éd. Albin Michel (29 avril 2015) ; 600 pages ; 15,1 x 22,1 cm.


Le roman d’Anthony Doerr nous entraîne du Paris de l’Occupation à l’effervescence de la Libération, dans le sillage de deux héros dont la guerre va bouleverser l’existence : Marie-Laure, une jeune aveugle, réfugiée avec son père à Saint-Malo, et Werner, un orphelin, véritable génie des transmissions électromagnétiques, dont les talents sont exploités par la Wehrmacht pour briser la Résistance. Les destins croisés de deux personnages, ennemis malgré eux, dans le décor crépusculaire d’une ville pilonnée par les bombes.

"Un roman bouleversant, qui réussit la prouesse d’être profondément touchant de la première à la dernière page. De grands sentiments ancrés dans la grande Histoire, mais décrite à hauteur d’homme. Bien plus qu’un roman de guerre, Toute la lumière que nous ne pouvons voir est une réflexion profonde sur le destin, le choix et l’humanité. "


Mis en ligne le 8 décembre 2015 (F.R.).

L’Elegance du hérisson

Roman.
éd. Gallimard (1 mai 2007) ; 359 pages.

 

«Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants »
« Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai.»
Deux solitudes qui, au fur et à mesure que certains événements vont se produire dans l'immeuble où elles habitent, vont peu à peu sortir de l’isolement, se transformer, se métamorphoser, renaître.


"Un livre à la fois hilarant et extrêmement intelligent, sensible et incisif, porté par un style unique, fantasque et luxuriant. Un livre pour rire, pleurer, bousculer ses préjugés… en bref : pour se sentir plus vivant."


Mis en ligne le 25 août 2015 (F.R.).

La Ferme des animaux

Roman.
éd.- Gallimard, 1983.- 150 p. ; 18 cm. trad. Jean Quéval.

 

Lassés du travail sans fin et des mauvais traitements, les animaux de la ferme du manoir se révoltent contre le fermier brutal et borné. Ils chassent le tyran hors du domaine, décident de prendre leur sort en main et proclament leur république ou tous les animaux sont égaux. Mais quelques-uns dans la ferme décident bientôt que certains animaux sont plus égaux que d'autres.

 

"Sous l’apparente naïveté de ce petit livre se cache un véritable chef-d’œuvre, d’une intelligence et d’une clairvoyance rares.
Car c’est ni plus ni moins la question du sens et des limites de l’action humaine qui est ici posée :
comment rendre le monde meilleur sans tomber dans la tentation de le soumettre à sa volonté ; où trouver le juste équilibre entre l’immobilisme et la tyrannie.
Une question à laquelle l’humanité n’aura jamais fini de répondre ; et qu’elle ne devrait jamais cesser de se poser."

 

Mis en ligne le 7 avril 2015 (F.R.)

L'Aliéniste

Roman.
éd. Pocket, 1995. 574 p. ; 19 cm.

 

New York, 1896. Un meurtrier, auprès duquel Jack l'Éventreur fait piètre figure, sème aux quatre coins du Lower East Side des cadavres d'adolescents atrocement mutilés sans provoquer la moindre réaction des pouvoirs publics... Révolté par tant d'indifférence, Theodore Roosevelt, alors préfet, fait appel à ses amis : John Schuyler Moore, chroniqueur criminel, et Laszlo Kreizer, aliéniste - spécialiste des maladies mentales -, pour élucider cette énigme terrifiante.

Leurs procédés sont révolutionnaires : en étudiant les crimes, ils pensent pouvoir brosser le portrait psychologique de l'assassin, l'identifier et l'arrêter. Ils ont peu de temps : le meurtrier continue à frapper. Les obstacles se multiplient mais rien ne pourra les arrêter...

 

"Un roman captivant et remarquablement intelligent. Il tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page, tout en posant avec une grande acuité la question du libre arbitre et de la responsabilité. Un livre qui renouvelle avec brio le roman policier, et va bien au-delà encore."

 

Mis en ligne le 20 février 2015 (F.R.).

Les Fleurs du Mal

Recueil de poésies.
éd. Gallimard, 1999.- 320 p. ; 18 cm.

 

"Il est très difficile de commenter de la poésie ; et les goûts en la matière restent éminemment personnels. Contentons-nous de dire, pour vous donner l’envie de (re)découvrir Baudelaire, que c’est un poète susceptible de faire aimer la poésie même à des non amateurs. C’est une poésie sans fioritures, sans ésotérisme non plus, mais dont la beauté vous va droit au cœur, et dans laquelle le sens du rythme et la musicalité sont extraordinaires."

 

Mis en ligne le 18 mai 2015 (F.R.).

La Religion

éd. Sonatine, 2009.- 852 p. ; 22 cm. trad. de l'anglais par Benjamin Legrand.

 

Mai 1565, Malte. Le conflit entre islam et chrétienté bat son plein. Les chevaliers de Malte s'apprêtent à recevoir les furieux assauts de l'armée ottomane. À un contre cinq, les chrétiens tiennent le siège au prix de combats effroyables. « La Religion », c'est le nom que se donne l'ordre des Hospitaliers, mais c'est aussi la bannière sous laquelle se rallie parfois la folie des hommes. Un déchaînement de violence dans lequel se trouve entraîné Mattias Tannhauser, un ancien janissaire qui a connu les deux camps. Pour les beaux yeux de la comtesse Carla La Penautier, le trafiquant d'armes et d'opium embarque pour l'enfer... 

 

"Un roman plein de puissance, de fougue, mais aussi de poésie, porté par un style magnifique. Des personnages tout en subtilités, en demi-teintes, et qui conservent une part de mystère, jusqu’à la fin. Un récit qui ne manquera pas d’évoquer notre actualité, et nous rappelle opportunément que, de tous temps et sous toutes les latitudes, les hommes sont sujets aux mêmes passions, aux mêmes faiblesses. Peu importent leurs drapeaux, leurs bannières, leurs livres saints ; ceux-ci sont des supports – ou des prétextes – pour accomplir le meilleur - ou le pire."

 

Mis en ligne le 23 janvier 2015 (F.R.).

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